Le gouren est arrivé en Armorique au IVe siècle avec l'arrivée massive des Bretons. À l'origine uniquement pratiqué par les nobles, il se répandra peu à peu parmi les paysans. Il garde de ses origines nobles le serment à l'esprit chevaleresque que prêtent les lutteurs avant chaque compétition, ainsi que la mention de rois ayant été de bons lutteurs, notamment le légendaire roi Arthur, mais aussi François Ier, qui emportera un lamm contre Henri VIII d'Angleterre.

 

Encore très populaire en Bretagne au début du XXe siècle, avec des tournois tous les dimanches même dans les petits villages, il sera, au fil du temps, supplanté par l'arrivée de nouveaux sports comme le football ou le cyclisme.

En 1930, pour éviter que cette forme de lutte ne tombe dans l'oubli total, le docteur Charles Cottonnec lui donne un nouvel élan en codifiant les règles et en créant la première fédération de gouren, dont découle l'actuelle.

 

Aujourd’hui le gouren est organisé, il y a une fédération sportive, des clubs (les skoliou Gouren): 1500 licenciés en France. Tous les deux ans se tient un championnat d’Europe. Signe de son renouveau, le gouren fait partie, depuis 1998, des épreuves facultatives du baccalauréat en Bretagne.

Le gouren a gardé ses attaches culturelles. Ainsi, l'été on le retrouve, lutté sur sciure, dans des rassemblements à côté de la musique et de la danse.

 

 


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